Petit aperçu du Salon du chocolat...
Même à l'heure où notre porte-monnaie subit le régime Dukan (sévère même) le chocolat ne connait pas la crise. Bon, les économistes pourront me contredire, mais du monde il y avait (mais beaucoup) au Salon du Chocolat de Paris. On l'aime à peu près sans concessions, en carré, tablette, ganache, mousse, on craque, on croque, on fond, avec un rictus ridicule de béatitude à chaque bouchée (ah non, c'est juste moi ça). Bref, malgré ma tolérance très limitée aux mouvements de foule avec hommes, femmes, enfants, en transe pour n'importe quel stand offrant une dégustation, j'ai arpenté ce salon en succombant, une, deux, trois fois à un nouveau produit. Beaucoup de miams, peu de déceptions, un frein coriace à mon plaisir : les prix. J'aime le chocolat de grande qualité, parce que, vraiment sans aucune pointe de snobisme, et sans hésiter : il est simplement bien plus intéressant gustativement, émotionnellement parlant. C'est donc quelque peu frustrée que je suis finalement rentrée chez moi, avec tout de même une bonne dose de gourmands souvenirs et quelques minis plaisirs chez J.P Hévin, La mère de famille, et Guy Roux (rien à voir avec le foot, pour tester le chocolat sans sucres). Oui, on a vu pire comme butin, mais bon, un goû de pas assez. Quelques rares clichés (impossible de mettre en valeur les produits : #tropdemondedefou).
Accueil ultra souriant et dynamique chez Pierre Marcolini, un grand Monsieur du chocolat qui n'oublie jamais de mettre à l'honneur la fève qu'il raconte si bien. Truffe Champagne. Et dans le pot, Oh, c'est osé, c'est intense, chic, certainement un produit dont on se souviendra.
Une promesse de desserts délicats et élégants, recette précieuse incluse, et rien à voir mais j'adore l'objet carré, j'ai trouvé quelqu'un qui m'a comprise.
Parce que pour le coup, je pourrai enfin dire que j'aime les macarons... Une belle idée. A. Larher.
Haut niveau de glace Fromage blanc/griottes à La mère de famille. Parfum et texture parfaits.
Sur ma "wish list" de Noël... Superbe couronne, toujours au stand de La mère de famille.
La meilleure façon de goûter le chocolat. Les palets. Lait caramel fleur de sel décadent, sans rire. J.P Hévin.
Photo floue, mais photo quand même, remarquable travail de Fleur Jérusalemy au stand Pralus.
Et je n'aime pas les croissants, mais il fallait y penser, c'est rare. S.Aoki.
Dégustation ultra fraîche de chocolat blanc fourré à la mousse au chocolat, pas glamour mais efficace! (j'ai oublié qui est l'auteur de cette trouvaille, désolée).
Une présentation ultra féminine et sensible. (Setsuko).
Le salon aurait moins de charme sans ses habits éphémères, toujours impressionnant.
Même si ça n'a rien à voir avec la choucroute. C'est beau.
Pour finir. Parce qu'on peut presque dire, cette année, Le Salon du Chocolat, c'était un peu soirée mousse. Chapon surfe sur la vague, et il n'était pas le seul. Bar à mousse(s), tu as fait sensation(s).
Et vive le Chocolat. (+ encore merci à Food reporter!)